Le nombre de vélos électriques vendus en France ne cesse d’augmenter. Pour faire face à ces nouveaux usagers de la route, une réglementation spécifique a été mise en place. Dans cet article, on fait le point sur les normes de sécurité pour les vélos électriques en France.
Vitesse maximale
Selon la législation en vigueur en France, seuls les vélos électriques d’une puissance nominale électrique ne dépassant pas 250 W, sont autorisés. Cela représente donc une vitesse maximale autorisée de 25 km/h.
Attention, il faut savoir que la puissance nominale électrique n’est pas la même chose que la puissance du moteur. Bien sûr, vous pouvez rouler à une vitesse supérieure. Mais dans ce cas, cela doit se faire sans l’aide de l’assistance électrique qui, elle, ne dépasse pas les 25 km/h.
Qu’en est-il des vélos plus puissants ?
Vous l’avez peut-être remarqué, il existe des vélos électriques plus rapides. Appelés « speedbikes » / « speedelec » ou « speed pédelecs », ces vélos pouvant atteindre 45 km/h sont autorisés sous certaines conditions.
Ces vélos sont considérés comme des cyclomoteurs en France. Cela signifie que selon la réglementation, il faut souscrire une assurance cyclomoteur, et être titulaire du permis (A / B ou AM / BSR).
À noter également que depuis le 1er juillet 2004, ces vélos doivent avoir une plaque d’immatriculation. Et le port du casque est obligatoire puisque ce vélo est considéré comme un cyclomoteur.
Où peut-on rouler avec un vélo électrique ?
En France un vélo électrique ne doit pas rouler sur les trottoirs. Bien sûr, il est autorisé de les traverser si besoin, mais il faut de préférence emprunter les pistes cyclables. En l’absence de piste cyclable, il faut rouler sur la chaussée (en se serrant le plus à droite possible).
Pour les vélos plus rapides (dépassant les 25 km/h), les pistes cyclables sont interdites. Nous l’avons mentionné, ces vélos sont considérés comme des cyclomoteurs, ils doivent donc suivre le code de la route qui s’applique aux cyclomoteurs.
Homologation et assurance
Quel que soit le type de vélo électrique (speedbikes ou vélo électrique « normal »), vous devez être détenteur d’un certificat qui déclare que le vélo est homologué selon les normes en vigueur en France.
En règle générale, ce certificat est fourni par le vendeur du vélo électrique. Si ce n’est pas le cas, cette homologation peut être faite par divers organismes, comme par exemple le LNE, le CRITT ou encore l’UTAC.
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En ce qui concerne l’assurance, elle est obligatoire pour les speedbikes comme nous l’avons évoqué auparavant.
Le port du casque
Nous l’avons mentionné, le port du casque est obligatoire pour les vélos électriques rapides, c’est-à-dire ceux qui sont considérés comme des cyclomoteurs.
Pour l’instant, en France la réglementation n’impose pas le port du casque pour les utilisateurs de vélos électriques lents. Cependant, le port du casque reste fortement recommandé lorsque vous utilisez ce type de moyen de transport.
Autres normes de sécurité
Autre point important pour la sécurité : l’éclairage. En France, le vélo électrique doit être équipé de lumières blanches ou jaunes. Ces catadioptres doivent être placés sur les pédales, sur les roues (avant et arrière). Ceci permet au vélo d’être plus visible.
De même, il faut installer un catadioptre rouge et un autre blanc à l’arrière du vélo électrique. Si vous circulez la nuit ou à l’aube, votre vélo doit être équipé de lumières pour éclairer l’avant du vélo, et d’une lumière rouge à l’arrière pour que les autres usagers de la route puissent vous voir.
Enfin, en France il faut rappeler que le port du gilet haute visibilité est obligatoire (hors agglomération). Vous connaissez désormais les normes de sécurité en vigueur en France pour les vélos électriques. Pour rappel, même si le port du casque n’est pas obligatoire pour les vélos électriques lents, il est fortement conseillé. En effet, il permettra d’éviter tout choc ou blessure à la tête.