Les abeilles: le pilier de notre écosystème

S’il y a bien un insecte que l’on doit préserver à tout prix, ce sont les abeilles. On sous-estime souvent leur importance dans notre environnement. On utilise pesticides et insecticides nocifs qui menacent cette espèce. Pourtant depuis plus de 65 millions d’années, elles sont au coeur de notre survie.

 

Qu’est-ce que la pollinisation ?

La pollinisation est le transport du pollen des parties mâles de la fleur vers les parties femelles. Ce transfert est assuré par le vent, les oiseaux et les insectes, mais ce travail est effectué à 80% par les abeilles. Ce processus assure la reproduction des plantes et des fleurs, la biodiversité et l’équilibre de l’écosystème.

Chaque abeille butine de 50 à 1 000 fleurs en un voyage et effectue 7 à 14 voyages par jour. La relation d’interdépendance entre les abeilles et les fleurs est évidente. Chacune ayant besoin de l’autre. L’abeille a besoin de pollen et de nectar, la fleur a besoin de se reproduire.

Elles assurent ainsi certes la reproduction des plantes, mais également le croisement des espèces et la sauvegarde des espèces sauvages ou rares.

 

Pollinisation essentielle à notre alimentation

La pollinisation concerne principalement les plantes à fleurs (produisant des fruits) et les plantes à graines.

Grâce à la reproduction des fleurs et des plantes, la pousse des fruits et des légumes est assurée.

Les abeilles, à elles seules, permettent la reproduction de 80% des plantes à fleurs sur notre planète. Cela représente 35% du poids de tout ce que nous mangeons. On comprend vite l’enjeu majeur que représentent les abeilles dans notre écosystème et pour notre alimentation.

 

Pouvoirs d’une colonie d’abeilles

Les chiffres sont impressionnants. Une colonie de 25 000 abeilles peut polliniser 250 millions de fleurs. Leur rayon d’action est de 2 km autour de la ruche, mais peut atteindre jusqu’à 7 km.

Le manque d’abeilles a pour conséquence de provoquer la perte de 75% de la récolte d’une agriculteur. On peut imaginer le désastre pour notre alimentation au niveau planétaire.

 

Conséquences de la disparition des abeilles

On note depuis quelques années une surmortalité de cette espèce, et ce, dans tous les pays. Dans les cas les plus extrêmes, les colonies d’abeilles perdent même jusqu’à 90% de leur population.

Depuis plus de 50 ans, l’utilisation des produits phytosanitaires (insecticides, fongicides, herbicides) pour préserver les cultures a gravement contribué à la destruction de cette espèce.

Elles ingèrent ces produits qui les refroidissent, les désorientent, les empêchant de regagner leur ruche, et affaiblissent leur système immunitaire. Autres facteurs, le changement climatique, la pollution ainsi que l’urbanisation ont eux appauvries leurs ressources.

Albert Einstein, le physicien de génie, disait en son temps, que si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité n’aurait plus que 4 ans à vivre, les insectes assurant 80% de la reproduction des espèces végétales.

 

Rajoutées sur la liste des espèces en voie de disparition, la surmortalité inquiétante des abeilles est à prendre au sérieux. Pour la sauvegarde de notre écosystème, il est impératif de trouver des solutions alternatives aux pesticides, principalement responsables de ce désastre. Si vous souhaitez participer à la repopulation des abeilles en vous improvisant apiculteur vous trouverez tout le nécessaire sur apiculture.net.

 

This article was written by Stéphanie.